Nuit de la série africaine: Le Cameroun brille à Paris
- Par G-Laurentine ASSIGA
- 30 sept. 2021 13:21
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« Madame… Monsieur » d’Ebenezer Kepombia dit Mitoumba a ravi le public de la capitale française le 24 septembre dernier.
S tanding ovation à la fin de la projection de « Madame… Monsieur ». Il est 23h50 ce vendredi 24 septembre 2021. L'écho des applaudissements nourris d'admiration retentit jusqu'à l'extérieur de la salle de projection. La série événement a séduit le public parisien. Pendant près de trois minutes, il a salué l’œuvre d’Ebénézer Kepombia dit Mitoumba. Dans cette salle du cinéma L'Arlequin décorée avec soin, le réalisateur camerounais et l'actrice Muriel Blanche, large sourire aux lèvres, se laissaient griser par les compliments des fans en liesse et des confrères africains ayant fait le déplacement. « Madame… Monsieur » a fait sensation.
Certains admirateurs sont partis de Belgique, de Suisse, d’Allemagne et des régions périphériques de la capitale française pour vivre ces moments inédits. « Ils ont valablement représenté notre pays. Je suis encore plus fière d’être Camerounaise au regard de la qualité de l’œuvre et de l’engouement qu'elle suscite », confie Camille Oyono, cinéphile et animatrice de la plateforme digitale « Ma vision ciné ». En dehors des deux cinéastes, la team Cameroun de cette rencontre dédiée aux stars du petit écran, inscrit dans le programme d'activités de l’événement international Africa 2020, est composée de l’artiste musicienne Kareyce Fotso et de l’auteure de ces lignes. La passionnée de cuisine Coco a assuré le service traiteur en proposant un menu de spécialités camerounaises.
Initiée en 2014, lors du Fespaco à Ouagadougou (Burkina-Faso), par Jean Roke Patoudem, producteur, réalisateur et distributeur de film, la Nuit de la série africaine est itinérante. « Nous voulons valoriser le travail des Africains de ce domaine. L’objectif est également de marquer un positionnement international aux séries africaines. Dans un univers concurrentiel, elles marquent les esprits en se frayant une bonne place. Au regard de ce qui s'est passé aujourd'hui (Ndlr : le 24 septembre dernier), je suis heureux d'avoir pu le capter assez tôt », ré...
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