Lions indomptables: l’indispensable gestion du timing !

Les Lions indomptables sont-ils passés maîtres dans l’art de se mettre la pression ? On peut se poser logiquement la question après la première sortie du Cameroun à la CAN 2017. Au-delà du résultat final sur lequel on aurait beaucoup à redire, le match nul enregistré contre  l’équipe du Burkina Faso est venu confirmer quelques certitudes, laissant entrevoir des bonnes choses, tout en ouvrant un boulevard d’incertitudes et de supputations pour la suite de la compétition. On l’a dit et redit : la Coupe d’Afrique des nations se dispute dans la formule d’un tournoi, conformément aux règlements de la CAF. Seules les deux équipes les mieux classées de chaque groupe sont qualifiées pour disputer les quarts de finale. D’où l’importance du nombre de buts marqués dans tous les matchs de poule. Dans un tel contexte, l’avantage revient à l’équipe qui a engrangé plus de victoires et moins de défaites. Chaque point à glaner étant précieux, aucun match n’est donc à négliger.
Pour revenir au match de samedi soir, on pouvait logiquement nourrir quelques appréhensions au sujet des fréquents tâtonnements du coach. On a été plutôt rassuré par le maintien dans les onze entrants de quelques éléments ayant  laissé bonne impression en phase préparatoire. Comme lors du récent match amical contre la RDC, le quatuor défensif (Mabouka-Ngadeu -Teikeu-Oyongo) a fait preuve d’une relative solidité, même s’il a eu moins de réussite et de vigilance dans le marquage en zone ou la fermeture des couloirs. Le milieu de terrain s’est beaucoup impliqué dans l’animation du jeu, mais en pêchant par quelques approximations dans la transmission entre les lignes et surtout cette gestion calamiteuse des espaces qui fait le bonheur des solistes adverses. Revigorée par quelques renforts (Bassogog, Njié), la ligne d’attaque a fait preuve de vivacité et de percussion, mais sans réussir à conclure en buts la dizaine d’occasions créées. A plusieurs reprises, le duo offensif était en position de « tuer le match », comme lors de ce dribble de trop sur le gardien burkinabé à la 45e mn ou ce manque de lucidité à l’heure de jeu, devant des buts pourtant vides. Cela s’appelle confondre vitesse et précipitation. Face à tant de gâchis, c’est à se demander à quelle sauce auraient été mangés les Lions sans le coup franc magistralement exécuté par le capitaine Moukandjo. Cet avantage au score n’a pas ét&eacu...

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