« La fébrilité défensive demeure »

Le Cameroun s’est qualifié pour les quarts de finale après une prestation mitigée contre les Comores. Quelle appréciation faites-vous du milieu et de la défense des Lions dans cette rencontre ?
L’ensemble du match s’est joué dans le tiers inférieur adverse et au milieu du terrain. Ceci signifie que les milieux de terrain camerounais ont été présents dans le compartiment qui leur est assigné, et qu’ils ont apporté du soutien aux attaquants. La défense n’a pas véritablement été mise à l’épreuve. Néanmoins, on a eu de grosses frayeurs sur les quelques incursions des attaquants comoriens. Donc, la fébrilité défensive observée depuis le début de la compétition demeure. Même si la réduction du score n’est pas vraiment à imputer à cette défense camerounaise. Le but des Comores est survenu sur une balle arrêtée à plus de 30 mètres des buts des Lions indomptables. Ce but est d’ailleurs à mettre plus à l’actif du talent du tireur comorien qu’à une prétendue faiblesse de la défense.

Comment régler ces problèmes de transition entre le milieu et l’attaque du Cameroun pour la suite de la compétition, notamment dès les quarts de finale contre la Gambie ?
Il faut que chaque joueur de l’équipe nationale soit placé face à ses responsabilités. Il faut également que chacun d’entre eux reçoivent des tâches spécifiques, que les uns et les autres s’appliquent plus à chaque phase de jeu. Ainsi, on pourrait améliorer considérablement cette transition à partir des quarts de finale contre la Gambie, ce qui aiderait l’équipe à aller plus rapidement de l’avant.

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