François Omam Biyik : la mémoire dans la peau

Chaque joueur de football a un souvenir impérissable. Un moment de sa carrière, grande ou moyenne, qui le hante ou l’enchante à jamais. Chez François Omam Biyik, l’alignement des planètes a eu lieu le 6 juin 1990 en Italie. Ce jour-là, le Cameroun bat l’Argentine de Diego Armando Maradona en match d’ouverture de la Coupe du monde, grâce à un coup de tête de l’attaquant camerounais. François Omam Biyik en parle dans son autobiographie, « Mon but… », publiée aux Editions Sopecam en 2016. Dans cet ouvrage de 260 pages, il revient sur sa vie, presque entièrement consacrée au football. Comme joueur, Omam Biyik raconte ses débuts à Pouma FC aux côtés de son frère aîné, André Kana Biyik, son ascension au Canon de Yaoundé, ses expériences professionnelles en France, au Mexique et en Italie. Il parle bien sûr de son séjour au sein des Lions indomptables. Il évoque ses plus grandes joies, mais aussi ses peines, avec une carrière plombée par de multiples blessures. Sans gants, l’auteur frappe sur l’amateurisme qui a souvent caractérisé la gestion du football en particulier et de l’équipe nationale en général. Il dit sa part de vérité sur les collisions entre les joueurs, la Fédération camerounaise de football, et les responsables du ministère des sports. Il s’en prend à ceux qui ont transformé le football en vache à lait, au détriment des joueurs. Le livre est sorti en 2016, mais il est pourtant toujours brûlant d’actualité. 
François Omam Biyik parle aussi de sa carrière d’entraîneur....