Patrimoine : le « toghu » en promotion

En séjour au Cameroun, la fondatrice du Toghu Army Movement, Maybelle Boma, a présenté les grandes lignes de ce mouvement le 27 janvier dernier à Yaoundé.

Plus qu’un tissu, il s’agit d’un patrimoine culturel national. Plus qu’une étoffe, il s’agit d’une manière de vivre et d’être. C’est ainsi que Maybelle Boma souhaite inscrire le « toghu » dans l’esprit des Camerounais et au-delà des frontières du pays. L’activiste et blogueuse résidant à New-York aux Etats-Unis, l’a rappelé le 27 janvier dernier à Yaoundé. C’était au cours d’un cocktail donné en la résidence du bâtonnier Akere Muna.
Dans un jardin rempli de personnes vêtues de toghu aux designs variés, Maybelle Boma a défendu le mouvement créé depuis un an déjà.

Avec le Toghu Army Movement, la blogueuse entend « mettre en avant notre pays à travers notre culture camerounaise, notre habillement, notre cuisine, notre musique, au reste du monde. » Si le toghu est une étoffe unique, les designs sont assez variés. Certains viennent de Bafut, de Nkwen ou de Mankon dans la région du Nord-Ouest, entre autres. Maybelle Boma promeut ce mouvement à travers les réseaux sociaux et certains médias. « Dans cinq ou dix ans, je souhaite vraiment que le toghu soit adopté non pas comme une tenue issue d’une zone particulière du pays, mais comme un moyen de partager au reste du monde notre manière d’être e...

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