« Les Lions se sont améliorés dans la vitesse d’exécution »

La Gambie était annoncée comme une équipe à redouter. Comment expliquer que le Cameroun n’ait eu aucun mal à s’en défaire en quarts de finale ?
Malgré ses performances réalisées avant ce quart de finale, la Gambie demeure un modeste adversaire pour les Lions. Au plan du jeu, la différence s'est faite à trois niveaux. Premièrement, au niveau du dispositif tactique : l'équipe des Lions a évolué avec deux avants-centres, contrairement aux rencontres précédentes où on a vu Aboubakar Vincent évoluer seul à ce poste. Deuxièmement, le positionnement de Toko Ekambi qui était plus axial comme deuxième avant-centre, alors qu’il était plus excentré lors des autres matchs. Enfin, il y a la vitesse imprimée dans le jeu par les milieux de terrain qui a contrasté avec ce jeu lent, latéral et prévisible qu'ils ont pratiqué avant le match contre la Gambie. L'équipe s'est nettement améliorée au niveau de l'exécution des actions et de la densité dans l'axe des buts adverses.
Le dernier carré avec le Cameroun, l’Egypte, le Sénégal et le Burkina Faso semble-t-il logique ?
Au regard des performances et réputations des quatre demi-finalistes, on peut effectivement dire que la logique a été respectée à une exception près en ce qui concerne les Etalons. La force du Burkina Faso repose sur son collectif et l'état d'esprit qui règne au sein du groupe. On voit une bande d'amis très solidaires et qui jouent sans pression aucune et sans complexes. Du coup, on ne peut que soulever des montagnes avec cette ambiance. L'Égypte démontre pour sa part sa force mentale au fur et à mesure qu'elle avance dans la compétition. Toutefois, elle reste et demeure dépendante de Salah. Le Sénégal par contre, semble être un groupe qui présente quelques faiblesses en défense même si elle n’a pas beaucoup encaissé jusqu’ici.
Les rencontres souvent fermées s’expliquent-elles par des plans de jeu similaires chez les équipes ?
Les équipes n&rs...