Organisation : on tient la cadence

Le public s’est mobilisé et adhère au rythme effréné des matchs tous les trois jours en dépit de la persistence des arriérés de salaires et les remous internes dans certains clubs.

L’importante mobilisation observée le 16 mars dernier à Mbouda lors du lancement de la saison en cours du championnat Elite One ne s’est pas estompée. Tout au long de la phase aller, le public a pris du plaisir à converger dans les arènes des quatre sites de la compétition en mode turbo. Un engouement observé autant dans les matchs diurnes que nocturnes. Certains clubs ont à leur façon éveillé les sens et retenu l’attention. Le Canon de Yaoundé et son branding tout autour du stade ou encore la présence des peoples aux couleurs du club. Sans oublier les encouragements et les chorégraphies des cheerleaders de l’Union sportive de Douala ou encore les fantassins de l’armée cinglée de Racing de Bafoussam.
Des fans de foot à fond derrière leur équipe deux fois par semaine dans les travées des stades. Plus d’un mois et demi après, le Conseil transitoire du football professionnel (CTFP) assure tant bien que mal dans sa programmation. L’organisateur des championnats professionnels est parvenu dans ce laps de temps à bien gérer le calendrier africain de Coton Sport de Garoua et boucler la phase aller avec très peu de matchs à rattraper. La programmation tient le bon bout tout comme les facilitations promises par la Fédération camerounaise de football aux 25 clubs engagés dans ce championnat. En effet, l’instance fédérale a mise en exécution son engagement à garantir l’hébergement et la nutrition des joueurs sur les sites de Yaoundé, Limbe, Bafoussam et Douala. Toutefois, on peut regretter les changements répétitifs de la programmation des rencontres la veille du coup d’envoi.

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