Dina Bell : 45 ans au top

A près d’un demi-siècle de carrière dans le makossa, l’artiste reste au sommet de son art et demeure le chouchou du public.


La jeune génération le reconnaît à la seule évocation du titre « Sophie ». L’une de ses romances, considérée jusqu’à ce jour comme un véritable hymne à l’amour. Pourtant, il suffit de dire « Bazor » pour attirer l’attention des anciens. Son dernier concert dans un cabaret de Yaoundé, au mois de décembre dernier a drainé des foules. Le public mimait alors ses plus grands succès, telle une chorale. Du haut de ses 69 ans, Dina Bell a su faire revivre à certains, leur premier amour. Dina Bell et le makossa, c’est une idylle vieille de 45 ans. 
Né à Douala le 28 mai 1953, Charles Dina Ebongué embrasse très tôt la chanson au sein de la chorale « Lotina Samè » de Eboa Lotin, de regrettée mémoire. Motivé par une passion aigüe pour l’art musical, Dina Bell anime en même temps de nombreux concerts scolaires, fêtes de vacances, surprises parties et autres. Le grand public ne le découvre qu’en 1978 avec « Yoma Yoma », un EP de deux titres produits sous le label Azengue Productions. Avec ce titre réalisé avec Toto Guillaume à la guitare et Aladji Touré à la basse, Dina Bell connaît un immense succès avec à la clé, un disque d’or. Ce dernier va ainsi développer un makossa coloré d’afro-zouk, de funk et de rumba congolaise. En 1983, il fonde le groupe « Bazor ». Alors que pour beaucoup, il est considéré comme l’un des piliers du Makossa. Ce qui lui vaut d’ailleurs le surnom « Bazor » qui signifierait « Pilier » en langue duala. Bazor va faire partie du coffret de trois CD, « Les fleurs musicales du Cameroun », produit en 1982 par le ministère de la Culture du Cameroun. Dès cet instant, le succès devient son partage. Les albums tels que « Mbemb’a Iyo » en 1980, « Longe » en 1981, « Etom’Am »...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie