Peines alternatives: place à la phase pratique

A l’ouverture de la réunion des chefs des Cours d’appel, Laurent Esso a indiqué le souci des pouvoirs publics de réduire la surpopulation carcérale.

Les débats se sont très vite ouverts jeudi dans la salle de conférences du ministère de la Justice entre le chef de ce département ministériel, le ministre d’Etat Laurent Esso, la vingtaine de chefs de Cours d’appel, les responsables des autres juridictions. En ouvrant les travaux de la réunion annuelle des chefs de Cours d’appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire, le Garde des Sceaux s’est félicité de ce que cette rencontre intervient au lendemain de la promulgation par le président de la République de la loi portant Code pénal et du décret portant partie règlementaire du Code pénal définissant les contraventions. En effet, la promulgation de ces textes survient alors qu’avait déjà été engagée par la Chancellerie, la réflexion sur la surpopulation carcérale au Cameroun et les moyens d’y faire face. On pouvait donc comprendre la satisfaction de Laurent Esso lorsqu’il a relevé les innovations contenues dans la loi du 12 juillet dernier, elle qui institue des peines alternatives à l’emprisonnement et à l’amende pour des délits passibles d’un emprisonnement inférieur à deux ans ou d’une peine d’amende.
« L’adoption de ces peines alternatives traduit le souci des pouvoirs publics camerounais de réduire, autant que possible, le prononcé des courtes peines d’emprisonnement ou des peines d’amende susceptibles, elles aussi, d’entraîner de courts séjours en prison suite à la pratique de la contrainte par corps consécutive au non-paiement des amendes par les prévenus condamnés à cette peine ». L’application des peines alternatives apparaît d&...

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