Chirurgie endoscopique en gynécologie: L’Afrique veut le nec plus ultra

Le continent a encore exprimé son besoin hier à la deuxième journée du congrès international démarré lundi à Yaoundé.

C’est connu : il est désormais possible de faire l’ablation de l’utérus sans ouvrir le ventre de la femme. Plusieurs interventions réalisées au Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) lundi, l’ont encore prouvé. Clair que la chirurgie gynécologique connaît des perfectionnements avec l’endoscopie et l’Afrique ne veut pas rester en marge de cette évolution technologique. Les participants au congrès international de Yaoundé issus du continent l’ont encore fait savoir hier au travers de diverses discussions. Objectif, améliorer la prise en charge des pathologies gynécologiques, assurer une meilleure et rapide récupération des patientes, et réduire les coûts de la dépense. « Nous voulons changer les mécanismes de prise en charge des pathologies gynécologiques afin que nos malades n’aillent plus à l’étranger, mais, trouvent sur place dans les pays africains, la technologie dont ils ont besoin pour se soigner efficacement », clame Pr. Jean-Marie Kasia, président de la Société africaine de gynécologie endoscopique en chirurgie. Ses pairs gynécologues obstétriciens sont sur la même longueur d’onde. Cette approche nouvelle sur le continent est réalisée grâce à un plateau technique constitué d’un appareillage moderne et du matériel chirurgical de pointe, généralement miniaturisé. « La chirurgie endoscopique se fait à travers de petits orifices de cinq millimètres. Par ces orifices, on va introduire des instruments miniaturisés et au niveau du nombril, on va faire un autre orifice qui va permettre de passer l’optique. On est continuellement en train de rechercher des instruments plus petits mais qui ont les mêmes performances que ce qui est actuellement utilisé. On est passé des orifices de neuf millimètres à ceux de cinq millimètres, puis à ceux de trois millimètres », explique Pr. Bruno Van Herendael de Belgique, président du programme scientifique du congrès de Yaoundé. Si l’Afrique veut tirer parti de cette révolution, il est question pour elle d’investir durablement. Dans cette veine, plusieurs défis sont à relever. Au-delà de celui relatif à la formation, il y a le transfert des technologies récentes. Et au...

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