Sénat : les chefs traditionnels bien présents

Elus ou nommés par le président de la République, ils seront encore une quinzaine à siéger au Sénat.

Comme lors des deux précédentes législatures, près d’une quinzaine de représentants du commandement traditionnel seront encore présents au Sénat. Tandis que certains y siégeront pour la toute première fois, d’autres rempilent pour un deuxième voire un troisième mandat consécutif au sein de l’auguste Chambre. Le chef supérieur de premier degré dans la Lékié, Jean-Marie Mama et le président de l’Association des chefs traditionnels du Nyong-et-Kellé, Luc René Bell, région du Centre font partie des anciens. Les deux ont bravé les urnes le 12 mars dernier. Rodrigue Tchuetchue Mbokouoko, chef des Bati, département des Bamboutos, région de l’Ouest, est lui aussi un produit dudit scrutin. Il intègre le Sénat pour la première fois.
Outre ceux-ci, d’autres ont bénéficié de la sollicitude du président de la République, à travers notamment son décret du vendredi 31 mars dernier, conformément aux dispositions de l’article 20 alinéa 2 de la Constitution. Parmi eux se trouve, l’actuel premier vice-président du Sénat, Aboubakari Abdoulaye. Le lamido de Rey-Bouba, région du Nord, revient ainsi au sein de l’auguste Chambre pour la troisième fois. Fon Isaac Chafah, chef de Bagolan dans la région du Nord-Ouest sera quant à lui à son deuxième mandat de sénateur. Les lamidos du Mayo-Banyo et de Meïganga, dans l’Adamaoua, Mohaman Gabdo et Moussa Sabo sont également des habitués des couloirs du Palais des Congrès où siège le Sénat. Le sultan du Logone-Birni, Mahamat Marouf ne l’est pas moins ; tout comme le chef des Baham, rég...

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