Commémoration de l’Armistice : honneurs aux morts

La cérémonie de commémoration aux morts et de l’Armistice de ce 11 novembre 2022 n’a pas dérogé à la règle en termes de sobriété et de solennité. La cérémonie, qui s’est déroulée en deux phases aux rituels identiques, s’est conformée aux usages de circonstance. C’est l’esplanade de la poste de Bonanjo, où trône la statue du général Leclerc, qui a abrité la première phase de la commémoration. Ici, la statue a été remise à neuf. Après les honneurs militaires, le gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, et consul de France à Douala, Stéphane Catta ont, dans l’union des cœurs, déposé une gerbe de fleurs aux couleurs françaises et camerounaises au pied de la statue. Ils se sont ensuite inclinés.
La solennité de la cérémonie est montée d’un cran avec la sonnerie aux morts et la minute de silence. Le même rituel s’est déroulé une centaine de mètres plus loin au monument du Soldat inconnu, sis à la Place du gouvernement. Le monument, remis lui aussi à neuf, fut érigé en la mémoire des militaires et marins français et alliés tombés au champ d’honneur pendant la campagne du Cameroun. Historiquement, l’idée d’honorer le « Soldat inconnu » a été lancée en novembre 1916 en France. Idée concrétisée par le vote de la loi novembre 1920 visant à rendre hommage aux restes d’un soldat non identifié, mort au champ d’honneur et inhumé le 28 janvier 1921 sous la voûte de l’Arc de Triomphe à Paris.
Le consul de France a précisé qu’il ne s’agissait...