Ensemble, agissons !

Décidément les temps changent. Elle est bien loin l’époque où l’on pouvait confier sa progéniture à n’importe qui. Même dans une gare routière ou un coin de rue, le temps d’une pause pressante. C’est que des loups ravisseurs sont de sortie parmi nous. Ils rôdent aux alentours des écoles, dans les quartiers, les marchés et les rues, prêts à happer tout enfant naïf laissé sans surveillance. La multiplication des faits divers rapportant dans les colonnes des journaux d’horribles abus commis sur ces âmes innocentes appelle un réajustement de nos comportements. C’est du reste l’objectif de la Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants, commémorée le 19 novembre de chaque année depuis 2000, et qui vise à mettre en évidence ce fléau alarmant, ainsi que la nécessité d'intervenir de toute urgence.
Nous devons comprendre que chacun peut contribuer à circonvenir cette gangrène à quelque petit niveau que ce soit. De ce fait, il est question de ne pas détourner les regards ou négliger des situations interpellatives de souffrances affectant un ou des enfants dans l’entourage immédiat et même éloigné. Sans sombrer dans la délation ou la dénonciation calomnieuse, toute situation suspecte doit être portée à la connaissance des autorités compétentes : les services sociaux, les forces de l’ordre, entre autres. L’état d’un enfant qui arrive à l’école sale, des marques de coups ou des blessures couvrant le corps, l’humeur changée… doit pouvoir parler à son enseignant. De même, les pleurs réguliers d’un gamin en nocturne et les bastonnades quotidiennes ne doivent pas laisser le voisinage indifférent. C’est de cette manière que des drames, en d’autres lieux, ont été révélés au grand jour et les coupables de tels abus punis.
S’agissant de la prévention de ces ac...

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