Protégeons nos routes !

L’adage selon lequel là où la route passe, le développement suit, semble de plus en plus perdre son sens. Au regard tout au moins de la vitesse avec laquelle le patrimoine routier se détériore, au fil des jours. On a parfois l’impression que l’on devrait dire : « Là où la route passe, le développement fuit ». Cette conclusion tient d’un constat simple. C’est que, malgré les nombreux sacrifices consentis par l’Etat pour améliorer et entretenir le réseau routier, celui-ci ne cesse de subir l’incivisme des usagers. Plusieurs faits l’attestent. Les transporteurs, principaux utilisateurs des différents axes, peinent à se conformer aux règles de protection édictées. Il est par exemple exigé à ces derniers, de respecter un temps d’arrêt de quatre heures au moins, après les fortes averses, pour permettre aux routes en terre de sécher, avant de reprendre la circulation. Mais chacun n’en fait qu’à sa tête. Du coup, des bourbiers naissent, des nids-de-poules se creusent. Tout ceci ponctionne évidemment le peu de ressources déboursées par l’Etat pour l’entretien et la réhabilitation de certains tronçons. 
L’autre attitude à condamner avec fermeté est le non-respect des gabarits par des automobilistes. Le spectacle que donnent à voir les transporteurs sur l’axe Mora-Dabanga-Kousseri est tout simplement regrettable, pour dire le moins. Les charges transportées par ces véhicules qui peinent parfois à se déplacer, sont tout à l’opposé des consignes prescrites. A titre d’illustration, lors de la troisième revue annuelle des infrastructures routières organisée en septembre dernier, le Mintp avait martelé que les véhicules empruntant cet axe devaient impérativement respecter les gabarits légaux, c’est-à-dire 2,5 m de largeur et 4 m de h...

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