Incivisme : circonstance aggravantes

Face à un réseau routier dégradé, les automobilistes alignent des actes qui détériorent davantage les ouvrages, sans parler des aléas climatiques.

« La route doit être protégée parce que c’est une affaire de tous. Nous devons tous comprendre que la route est un bien commun auquel nous participons tous. Et la route est conçue pour être utilisée selon les normes. Nous devons respecter les conditions établies, auquel cas nous précipitons la route à la destruction avant le terme de sa durée de vie. » Ces propos de Michel Innocent Mbem Ngome, directeur de l’entretien et de la protection du patrimoine routier au ministère de Travaux publics, traduisent bien une situation, l’impact des actes d’incivisme sur les ouvrages routiers. Et il  y en a de plus en plus sur les axes routiers. Les plus recensés sont le non-respect des charges, le vandalisme sur les infrastructures notamment les panneaux de signalisation, les lisières de sécurité, le bouchage des caniveaux. Le 9 novembre dernier encore, l’image d’un « camion-bateau » qui transportait plus de 100 tonnes quand on sait que la limite est de 50 tonnes était observée à Kourgui, une localité de la région de l’Extrême-Nord. Cette situation n’est pas sans conséquences. « Aujourd’hui, la cause des accidents est souvent le résultat de ces charges qui menacent la route. Les nids de poule sont le fait des charges à l’essieu. Lorsque les essieux sont chargés, vous poinçonnez la chaussée et c’est ainsi que les nids de poule se forment », expliquait récemment Michel Innocent Mbem Ngome...

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