Vaches montbéliardes : on organise les éleveurs

Le gouvernement du Cameroun garde toujours un œil vigilant sur les activités autour des vaches de la race montbéliarde qui entrent dans le cadre de la politique nationale d’import-substitution. Pour permettre aux éleveurs bénéficiaires de cette vache laitière à haute performance génétique de pouvoir combler le déficit en production locale de lait, une équipe a été mise sur pied au cours de l’assemblée générale élective d’une association dédiée tenue à Ngaoundéré le 18 mars dernier. 
La liste conduite par Ismaïla Bello a été plébiscitée par ses paires à 90,24% sur les 46 groupements agropastoraux inscrits. Son challenger, le Dr Souksouma, a été disqualifié pour défaut de complément de nombre. Après cette élection, l’équipe a été installée par le chef de mission du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), avec un cahier des charges bien défini. Il s’agit d’accompagner au quotidien les éleveurs à travers la cellule technique, de leur apprendre les bonnes pratiques, leur faciliter l'accès aux intrants de qualité, créer un environnement convivial et apaisé pour la production laitière. I est également question de mettre en place un herd-book (livre généalogique tenu par un éleveur recensant les ascendants et descendants de chaque bête) afin d’assurer la pérennisation de la race montbéliarde venue spécialement de France. « Le Minepia porte l’intérêt à structurer cette filière, vu les moyens que l’Etat a investis pour importer ces vaches et maximiser la production. La mise en place de cette association va permettre de la préserver. Si les éleveurs sont organisés, cela v...