![Made in Cameroon : des contraintes à la pelle Made in Cameroon : des contraintes à la pelle](https://www.cameroon-tribune.cm//administrateur/photo/normal_a9c79b4.jpg)
Financements insuffisants, cherté du packaging et production timide, sont entre autres difficultés qui freinent l’essor du label Made in Cameroon.
Une grande partie des produits issus du label Made in Cameroon est encore artisanale et par conséquent réduit les possibilités de production en volume. Avec la forte demande actuelle une clientèle de plus en plus intéressée, il convient de relever que le rapport qualité-prix mais aussi la disponibilité restent problématiques. Ne pouvant pas satisfaire les demandes de certaines grandes surfaces, ces dernières deviennent réfractaires quant à l’idée de collaborer avec certaines marques proposant des familles de produits comestibles ou cosmétiques. Une grande partie de producteurs se servant de leur propre épargne pour mener leurs activités, elle finit par perdre des opportunités d’accès aux marchés, n’ayant pas des facilités d’accès aux sources de financements. « Ce qui rend difficile les possibilités d’acquérir des machines ou équipements, susceptibles d’augmenter leurs volumes de production pour honorer la demande des grandes surfaces et revoir les coûts à la baisse pour qu’ils soient plus accessibles », explique Jean Pierre Mbanga, promoteur du Made in Cameroon.
Les critères de référencements ne sont pas en reste dans la liste des obstacles que rencontrent les promoteurs. Ils exigent un certain nombre de paramètres tels que les normes, les analyses en laboratoire, un conditionnement suivi d’un bon packaging, et tout cela a un prix. N’ayant pas de gros moyens, certains artisans préfèrent renoncer aux opportunités d’accès au marché qu’offrent certaines grandes surfaces ou enseignes de distribution qui posent cette panoplie de conditions. « Pour examiner par exemple un produit à l’Anor, il faut débourser près de 400 mille F. En plus de cette dépense, le packaging coûte cher, puisque je l’importe de la Chine », explique un producteur.
Les producteurs disent solliciter de ce fait une contribution à l’endroit du secteur privé mais aussi du public, « afin que l’on puisse ...
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