Musique : Tenor, 100 pur-sang rap

L’artiste a officialisé vendredi dernier son nouvel album de 13 intitulé « Sorry For The Rap ».

Le moins qu’on puisse dire pour son retour à ses premières amours, c’est que Tenor se déchaîne dans son nouvel album. Dans l’opus sorti le 21 juillet dernier, on retrouve intégralement le rappeur prolixe et insaisissable. L’artiste a baptisé son nouveau projet « Sorry For The Rap ». Un nouvel album mixé et masterisé par Ekie Bozeur dans lequel Tenor marque son territoire. Dans une approche triomphaliste, l’interprète de « Do le dab » propose 13 titres 100% rap. Sans limites, « Ebanflang » (un de ses surnoms) dévoile un flow à la fois cru, viril, coquin, narquois, insolent et sarcastique. 
« Réaliser ses rêves ce n’est pas acheter un téléphone qui filme bien », déclare-t-il pour lancer son éruption. Des propos que l’on retrouve dans « Zéro » la première plage de la playlist. Celle-ci s’achève sur « Un ». Zéro et un, les deux signes du langage binaire au milieu desquels, Tenor déploie tout son egotrip (dans le rap, c’est une mise en avant exagérée de soi ou de ses œuvres). En mode moi triomphant, il se prend pour un « King » dans la troisième plage de l’album. On retrouve également cette attitude dans « Saleté », « Game » et « Me soya » (traduit en français, « je suis arrivé », ndlr), l’unique titre chanté en langue ewondo. On relève aussi son traditionnel identifiant « le fiang, le way, le yamo » ou encore son amour pour les flux rapides de paroles dans « Chérie coco ». 
Dans ses propos, l’artiste ne se fixe aucune barricade. « Être meilleur que vous c’est comme le Sida. Depuis l’embryon, je suis séropositif. Je te procure de la jouissance auditive, mes couple...

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