Développement local : Nkongsamba veut redécoller…

Jadis troisième ville du pays de par son poids économique, Nkongsamba a depuis reculé. En raison notamment de la chute des prix du café et du cacao d’une part, et des crises économiques ayant secoué le pays d’autre part. La commémoration le 11 juillet dernier de la journée mondiale de la population dans le chef-lieu du Moungo a donné l’occasion au maire de la ville, Frédéric Nzoki Epoh, d’en dresser l’état des lieux.
Il en ressort, s’agissant de la voirie, que Nkongsamba comprend un réseau routier dense de 240 km de voies desservant les quartiers, le centre administratif et les villages. Sur ces 240km de voies, 95% étaient impraticables en 2018. La ville comptait 8km de routes revêtues de bitume mais truffées de nids-de-poule et de bourbiers. Une situation qui a longtemps affecté le niveau de vie des 300 000 habitants de Nkongsamba.
Le maire de la ville a présenté les efforts du gouvernement pour la ville. Plusieurs projets ont été réalisés en vue de l’amélioration de la mobilité urbaine afin de renforcer le rôle économique de la ville, dont 85% de la population est active dans l’informel. 23% de cette population est active dans le tertiaire, dont 6% dans le secteur des motos-taxis. Ainsi, sur les 240km de routes à réhabiliter, 4,10 km ont été refaits pour un taux de 1,7%. Il s’agit entre autres d’un linéaire de 1,1km de route en béton bitumineux dans la commune de Nkongsamba 1er ; la route Njansa-Quartier 10 d’un linéaire de 400 m en béton bitumineux, construite en 2020 dans Nkongsamba 1er, financée par le Fonds routier et le Minduh ; la route Mballa II-St Jean XXIII-Foyer culturel, longue de 2,2km, également en béton bitumineux construite en 2021 avec le BIP du Minduh…
Ces efforts restent cependant insuffisants. Parmi les doléances du maire de la ville figurent : la réhabilitation de la route CES-Communauté urbaine-Place des fêtes, matur&eacut...