Volley-ball féminin : demandez le bilan !

Le Kenya a remporté à Yaoundé sa 10e étoile de champion d’Afrique de volley-ball féminin. Un exploit à souligner. Ces 10 dernières années justement, les Kenyanes ont remporté six trophées, suivies par les Camerounaises avec trois titres et les Egyptiennes avec leur sacre de 2003. Dans cette même décennie, quand une de ces trois nations ne termine pas au sommet du podium, elle se retrouve au moins sur l’une des deux autres places. Ce jeu de chaises musicales est troublé de temps en temps par des pays comme la Tunisie et le Maroc, qui ont souvent terminé en bronze. Sur le plan général, le niveau des équipes participantes à ce CHAN organisé au Cameroun est assez mitigé. Le déséquilibre des forces est flagrant dans une compétition aux enjeux certains : le vainqueur obtient son ticket pour les Jeux olympiques Paris 2024, quand les trois premiers au classement final sont qualifiés pour la prochaine Coupe du monde. 
Face au Kenya, au Cameroun et à l’Egypte, certaines nations ont eu beaucoup de mal à tenir la distance, avec pour preuves, des résultats aux écarts fleuves : des victoires par trois sets à zéro et des manches perdues avec des différences de plus de 15 points… De nombreuses nations ont tiré des leçons de leur participation et gagné en expérience. L’Ouganda et le Rwanda ont marqué les esprits, présentant une culture séduisante du volley-ball basée sur la solidité défensive, la persévérance et des dispositions mentales les poussant à renverser des situations mal embarquées. Les performances de ces deux pays d’Afrique de l’Est donnent de l’espoir et permettent d’entrevoir une nouvelle dynamique du volley-ball féminin sur le continent, même s’il faudra que les observateurs et les acteurs de cette discipline se montrent patients avant de voir le niveau de jeu s’améliorer. 
Cependant, un aspect qui peut rendr...