Fait divers : battue pour assistance à ex endeuillé

C’est à l’arrivée d’éléments d’une patrouille mixte de gendarmerie que Jérémie Fabien N. a arrêté de battre son épouse, Pascaline, sur un lieu de deuil dimanche dernier au quartier Banguè (arrondissement de Douala V). De la battre mais aussi de distribuer des coups aux personnes qui voulaient intervenir, ce qui a transformé le lieu d’enterrement en zone de rixe. Interpellé, Jérémie Fabien, mécanicien-chauffeur de son état, s’est épanché dans une déposition détaillée.
D’après l’intéressé, en couple depuis 2019 avec Pascaline, qu’il a épousée en 2021, cette dernière a récemment posé des actes qu’il a jugés irrespectueux. Mais l’affaire remonte à bien plus loin : en 2022, Jérémie Fabien N. découvre que son épouse a gardé le contact avec des membres de la famille d’Esaïe K., un transporteur avec qui elle a vécu maritalement pendant huit ans. Pascaline ne dissimule pas ses conversations téléphoniques avec ces derniers, et face à la désapprobation de son époux, répond qu’il y a eu séparation, mais que ce n’était pas la fin du monde. Elle lui glisse d’ailleurs qu’il lui arrive d’échanger aussi avec son ex-concubin lui-même…
Il y a environ trois semaines, Jérémie Fabien N. a trouvé son épouse en pleurs, en proie à une grande tristesse. A la question de savoir ce qui la mettait dans cet état, Mme N. a répondu que la mère d’Esaïe venait de mourir…
Samedi dernier, alors qu’il s’apprête à sortir, le mécanicien-chauffeur constate que son épouse se prépare à faire de même. Il lui demande où elle va, elle répond : à la levée de corps de la défunte mère d’Esaïe K., prévue à la morgue de l’hôpital de district de Deido. Le mari marque son désaccord et sort. Jérémie Fabien N. dira aux gendarmes qu’il connaît même un peu la famille ainsi endeuillée (établie...