Hommage : Dieudonné Alaka honoré

La mémoire du regretté cinéaste a été saluée mardi dernier par l’Association Ecrans noirs, en marge de la projection du film « Le spectre de Boko Haram ».

Un artiste ne meurt jamais, il survit à travers son œuvre. Le cinéaste, universitaire, fondateur de l'Association des documentaristes du Cameroun et du laboratoire de développement de films africains, Yaoundé Film Lab, le Dr Dieudonné Alaka, n’échappe pas à cette vision populaire. Le temps d’un après-midi, mercredi dernier à l’Institut français du Cameroun, antenne de Yaoundé, ses amis, ses pairs et son épouse se sont joints à l’Association Ecrans Noirs, pour lui rendre hommage.
Dans leurs allocutions, les différents orateurs ont salué le parcours et les « réalisations exceptionnelles » du bâtisseur qui s’est éteint le 18 janvier 2023 à Paris, des suites de maladie.  L’heure n’était aux pas aux pleurs, mais plutôt à la célébration du riche héritage qu’il laisse au cinéma africain. Avec le Pr. Donatus Fai Tangem, actuel directeur de la cinématographie et des productions audiovisuelles au Ministère des Arts et de la Culture, on lui doit aussi la création du Master professionnel Cinéma dans à l’université de Yaoundé I. 
« Nous ne pouvions pas organiser ce festival sans prendre une minute pour rendre hommage à Alaka. A vous les jeunes, que son parcours vous serve d’exemple. Il a œuvré à son niveau pour le développement du cinéma africain. Aujourd'hui, c'est une bonne occasion de voir un film qu'il a produit. Il nous manque », a indiqué Bassek ba Kobhio, délégué général du festival Ecrans Noirs. Pour le producteur et animateur Francis Leudjeu, le Dr Alaka est de ceux qui ont cru en lui alors qu’il n’était qu’un novice dans le cinéma et qui ont changé sa vie. Il a n’avait pas encore fai...

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