Prix de la bière : pas d’augmentation en vue

Conclusion d’une concertation jeudi dernier entre le ministre du Commerce, les syndicats et le Conseil national de la consommation, entre autres.


La tension avait commencé à mousser au sein du Syndicat national des distributeurs des boissons hygiéniques du Cameroun (Synadisbohycam) et du Syndicat national des exploitants des débits de boissons du Cameroun (Synedeboc). Au point d’entretenir des velléités d’augmentation des prix des boissons. Mais ça se temporise. C’est en tout cas la conclusion à retenir de la séance de travail présidée le 16 mai dernier à Yaoundé par le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, en présence des membres de ces syndicats, de la présidente du Conseil national de la consommation, des représentants des associations de défense des droits des consommateurs et du ministère de l’Administration territoriale.
Au bout de plusieurs heures de discussions, les différentes parties ont, à cœur ouvert, posé sur la table les contraintes auxquelles elles font face. Si les distributeurs ont évoqué les charges supplémentaires auxquelles ils sont confrontés, les détaillants, eux, ont soulevé des problèmes de disponibilité des produits et d'une fiscalité pesante qui n’est pas sans effet sur leur activité. En effet, dans une correspondance adressée au Mincommerce le 25 avril dernier, le président du Synadisbohycam présentait les raisons qui, selon lui, imposaient une hausse du prix des bières. Augmentations antérieures du prix d’achat du casier de produit brassicole, sans augmentation de la remise, double augmentation de 25% et 15% du coût du carburant, augmentation de la pression fiscale, hausse du coût de la vie à tous les niveaux. La conjugaison de ces faits a fait dire aux membres du Synadisbohycam qu’il était « désormais impossible de continuer notre activité sans l’augmentation des prix de vente de certains produits ». Concrètement, ce groupement projetait une hausse de 25 F/unité pour les petites bouteilles et 50 F l’unité pour les grandes bouteilles, à compter du 6 mai 2024. Mais, face à cette décision, le Mincommerce avait maintenu son véto en arguant que « la bière et les boissons hygiéniques figurent bel et bien sur la liste des produits et services soumis à homologation préalable et obligatoire des prix et tarifs par l’administration », précisait sa correspondance du 30 avril dernier.&nb...

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