Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme: place au travail !

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Maintenant que les quinze personnalités devant animer la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM) sont connues, les Camerounais du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, attendent qu’elles se mettent résolument au travail. Depuis la création de cette Commission le 23 janvier 2017, les attentes sont fortes et légitimes. Il revient donc à Peter Mafany Musonge, ancien Premier ministre, haut commis de l’Etat qu’on ne présente plus, de présider aux destinées de cette nouvelle structure. Il sera secondé par Oumarou Djika Saïdou, comme vice-président. Treize autres membres complètent cette équipe pionnière à qui le président de la République, Paul Biya, a confié la lourde responsabilité de relever le défi du bilinguisme et du multiculturalisme sur l’étendue du territoire national. Et ceci, bien entendu, aux côtés des autres structures publiques et privées existantes. A la différence que la Commission a des missions plus larges et étendues au plan national. 
Faut-il encore rappeler que le double objectif recherché, par la création de cette Commission, est qu’à terme, tous les Camerounais, qu’ils soient de la partie francophone ou anglophone du pays, soient parfaitement bilingues. Et qu’ils ne perdent pas non plus de vue la promotion de leurs propres langues et cultures respectives. En fait, il s’agit de faire du bilinguisme une réalité. D’en faire l’affaire de tous et de chacun. Le français et l’anglais, langues d’égale valeur, doivent être vivantes et parlées, aussi bien dans les services publics que dans les sphères privées. Chacun, à son niveau, doit prendre conscience de l’importance à maîtriser les deux langues officielles du pays, à savoir le français et l’anglais. Et surtout ne pas négliger les autres langues nationales. A long terme, la maîtrise du français et de l’anglais est d’ailleurs envisagée comme un critère d’intégration à la fonction publique camerounaise. La mise en place de cette Commission appelle, à tous points de vue, un changement de mentalités de la part des Camerounais, encore incrédules. Ce sera d’ailleurs l’un des chantiers de la nouvelle équipe.
Le fait que les personnalités, désignées le 15 mars dernier, pour travailler au sein de cette Commission, soient issues de divers horizons, est de bon augure. Ils sont quatre femmes et onze hommes. Ils sont des anciens ministres, pour les uns. Ils viennent du milieu universitaire, de la société civile, de la haute administration, pour les autres. Au sein de la ...

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