Courruption : lutte à intensifier

Réunis à Garoua à l’initiative de la Conac dans le cadre de la Journée africaine dédiée, les chefs de cellules anti-corruption des administrations publiques réfléchissent aux stratégies les plus efficaces.

Le slam déclamé par Yvan Kader Gnambi Mouliom, étudiant en Master I à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Garoua, a constitué un arrêt important de la première articulation de la Journée africaine de lutte contre la corruption qui est commémorée le 11 juillet de chaque année. Les paroles de sa poésie étaient puissantes. Grosso modo, le jeune étudiant a insisté sur les ravages de la corruption, « cancer qui gangrène le pays, mine les efforts des pouvoirs publics et freine le décollage économique de la nation », a-t-il fait savoir. Le symbole était parlant. Le constat a été fait par un représentant de la jeunesse, tranche d’âge qui constitue l’espoir et le fer de lance de la société.
Avec deux jours d’avance, les activités de la Journée africaine de lutte contre la corruption étaient ainsi lancées. C’est l’hémicycle du Conseil régional du Nord qui a servi de cadre à la cérémonie d’ouverture. L’apothéose, ce sera demain, vendredi. Le Rev Dr. Dieudonné Massi Gams, président de la Commission nationale anti-corruption (Conac), le président du Conseil régional du Nord, Ousmanou Oumarou, le secrétaire général des services du gouverneur Joseph Densou, qui présidait cette activité au nom du gouverneur empêché, acquiesçaient de la tête le slam de Yvan Kader Gnambi Mouliom. Un geste qui traduisait l’approbation des autorités, qui étaient ainsi en accord avec le jeune parolier. Même les nombreux invités présents à la cérémonie ont apprécié. L’assistance était composée des chefs de c...

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