Documents officiels pour handicapés : les leaders communautaires à la rescousse

Des chefs traditionnels et religieux prennent part à un atelier de formation organisé depuis hier à Yaoundé par Promhandicam.

Des enfants et adultes en situation de handicap manquent encore de documents essentiels : actes de naissance, carte nationale d’identité et carte nationale d’invalidité. Une situation qui empêche que nombre d’entre eux poursuivent sur les bancs de l’école ou accèdent aux privilèges de leur statut. Promhandicam, organisation non gouvernementale, entend remédier à la situation. C’est le sens du programme de promotion de l’accès à la protection sociale inclusive des personnes handicapées vulnérables dans le département du Mfoundi. Des leaders communautaires, à savoir des chefs traditionnels, des religieux et des responsables d’association prennent part à un atelier de formation depuis hier au siège de l’organisation au quartier Mimboman à Yaoundé. Objectif, renforcer leurs capacités et connaissances sur la prise en compte de l’approche handicap dans la protection sociale inclusive.
En ouvrant officiellement les travaux, Adèle Soppi Etame, délégué départemental des Affaires sociales dans le Mfoundi, a encouragé les participants à rendre le fruit des connaissances reçues auprès de leurs communautés et familles. « Le handicap n’est pas un frein et il est important de comprendre que chacun de nous a un rôle à jouer », dira-t-elle. La présence de ces leaders communautaires n’est pas un hasard. « Sans acte de naissance, il est quasiment impossible de poursuivre la scolarisation. En plus, l’établissement des cartes d’invalidité est conditionné par le certificat de domicile très souvent délivré par les chefs traditionnels »,...

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