Cour pénale internationale: Mali, Burkina Faso et Niger claquent la porte

La nouvelle a été annoncée lundi dernier dans un communiqué signé par Assimi Goïta, président en exercice de l’Alliance des Etats du Sahel.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont annoncé lundi soir leur retrait, avec effet immédiat, de la Cour pénale internationale (CPI), dénonçant un « instrument de répression néocoloniale et un exemple de justice sélective ». Dans un communiqué signé par Assimi Goïta, président du Mali et président en exercice de l’AES, les trois pays regrettent que la CPI ait montré jusqu’ici son « incapacité à prendre en charge et à juger des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de génocide et des crimes d’agression avérés ». Ils ont clairement dit vouloir se doter de « mécanismes endogènes pour la consolidation de la paix et de la justice». Dans le communiqué, ils annoncent la création prochaine d’une Cour pénale sahélienne. Fondée en 2002, la Cour pénale internationale a pour mission de poursuivre les auteurs de crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n'ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. L'institution essuie régulièrement des critiques, notamment dans les pays africains où elle est accusée de poursuivre majoritairement des personnalités du continent. En septembre, la juridiction a inculpé l’ancien président philippin, Rodrigo Duterte pour crimes contre l’humanité. Ce dernier avait été arrêté en mars et transféré aux PaysBas, dans son quartier pénitentiaire, où ont séjourné l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, un ...

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