Gestion des bureaux de vote: La diaspora se met à la page

Accolades, ovations et félicitations. La deuxième session de plein droit du Conseil électoral, consacrée à l'examen des dossiers de candidature de l’élection des conseillers régionaux a démarré le 24 septembre dernier à Yaoundé par un partage d’expériences à la volée. Après des missions effectuées au Brésil, en Russie, en Algérie, au Japon, au Tchad, au Nigéria, en Arabie Saoudite et au Royaume-Uni, les membres du Conseil électoral et bien d’autres haut-cadres d’Elections Cameroon (Elecam) se retrouvaient à nouveau. Sous la casquette de formateurs, ces derniers ont entamé des tournées de remise à niveau des membres des commissions locales de vote de la diaspora. Des missions devant être effectuées au sein des 44 missions diplomatiques et postes consulaires où les bureaux de vote seront ouverts le 12 octobre prochain. « La formation que nous disposons là-bas est la même que celle que nous offrons ici. A la différence qu'à l'étranger, il n'y a que la commission locale de vote. Or ici, nous avons la commission locale de vote et la commission départementale de supervision. À l'étranger, la commission locale de vote joue le même rôle que la commission départementale de supervision. Par consé- quent, c'est une commission très importante qui joue les deux rôles », a relevé le directeur général adjoint des Elections, Abdoulkarimou.

Au menu de la formation : la composition et les missions d’une commission locale de vote, l'organisation du bureau de vote, la mise en place du matériel électoral, la gestion des documents électoraux, le suivi des opérations de vote ou encore, le dé- pouillement. Sans oublier le remplissage des procès-verbaux. Lesdites commissions sont composées de la même manière que celles basées sur le territoire national. D’après Abdoulkarimo...