Universités : les bleus font leur rentrée
- Par Marie Christine
- 07 Oct 2025 12:49
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Les nouveaux étudiants ont investi les campus ce 6 octobre, prenant connaissance de leur nouvel univers, de leurs camarades et enseignants.
Marie Bandolo Eyara a décidé de quitter sa ville natale (dans la région du Sud) pour Yaoundé où elle a passé le concours d’entrée à l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic), filière Journalisme. Dans quelques minutes, elle entrera définitivement dans la vie d’étudiante. « Je suis joyeuse et stressée à la fois. C’est ma première journée, et je me pose plusieurs questions. Comment ça va se passer ? Vais-je tenir ? Vais-je m’adapter à ma nouvelle vie ? ». Ce sentiment, Armand Willy Steven Bikia ne le partage pas. L’étudiant de première année en Communication des organisations à l’Esstic est confiant. « J’ai choisi cette filière parce que, à côté de l’Esstic, je suis également titulaire d’un Master I en Droit des affaires de l’entreprise obtenu à l’Université de Yaoundé II. Et donc, la Communication des organisations intervient dans la mesure où je voudrais être à même de gérer l’aspect communicationnel des entreprises que je compte mettre sur pied », confie-t-il.
Dans le campus de Ngoa-Ekelle, c’est un véritable air de rentrée. Les « bleus », ceux de première année, ne s’ignorent. En dehors de leurs amphis, ils font des photos. Il faut bien immortaliser le premier jour. La joie se lit sur les visages des uns, mais beaucoup de fébrilité aussi. A l’intérieur de l’amphi 1003 de la Faculté des Lettres et des sciences humaines, l’un des les plus mythiques du campus au regard du nombre d’étudiants qu’il accueille, c’est l’émerveillement et aussi de la peur. « C’est gigantesque, ça fait un peu peur, et c’est stressant ». « C’est très grand, c’est impressionnant et ça change du lycée », « Il y a beaucoup de monde, ça me terrifie un peu mais bon … », disent à tour de rôle Lucien B, Erica P., et Francine S.
De multiples attentes, mais aussi des questionnements auxquels enseignants et encadreurs trouvent rapidement des réponses. Dans la salle de journalisme I, le Dr Dominique Pekassa, enseignante, doit disp...
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