« Nous misons beaucoup sur la communication »

Ibrahi Tchombaï, sous-préfet de Logone-Birni, département du Logone-et-Chari.

Logone-Birni fait partie des arrondissements qui ont été le plus frappés en 2024 par les inondations. Un an après, comment allez-vous ici ?
Après les actions étatiques, les partenaires nous ont également accompagnés dans cette riposte. Les actions sont faites en amont pour anticiper, pour prévenir. L’arrondissement est vraiment dans une zone facilement inondable, mais en dépit de tout cela, les actions sont faites ensemble avec les partenaires pour limiter les dégâts à l’avenir. Cette année, on a eu une pluviométrie moins catastrophique. Nous attendons encore beaucoup d’actions dans le cadre de cette prévention, parce qu'elle est importante. L’activité menée par le Programme des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et les autres partenaires du projet a déjà contribué à travers les actions anticipatoires à y travailler, à travers la construction des diguettes dans les villages, ainsi que l’accompagnement des populations dans leurs activités agricoles. Ils ont distribué des semences améliorées qui ont raccourci la productivité.


Quelles sont spécifiquement les activités mises en œuvre pour anticiper ce type de situation ?
En plus des diguettes pour renforcer la protection autour des villages, il y a aussi la sensibilisation. Il faut sensibiliser les populations pour qu’elles sachent comment faire pour éviter le pire à l’avenir. Je crois que c'est notre épine dorsale. Même dans la riposte, on mise beaucoup sur la communication pour déplacer les populations. Nous allons toujours être disposés pour mener des activités anticipatoires. Il y a aussi la programmation de cash anticipatoires. Les enquêtes sont menées auprès des communautés qui seront les potentielles cibles bénéficiaires.


Quels sont les principaux défis auxquels vous faites face ?
Ce sont les défis environnementaux, parce que l'homme ne peut pas contrer ce que la nature ou Dieu a décidé. Ici dans l'arrondissement, le défi, c'est l'inondation, celui d'améliorer les conditions de vie autour de nos villages, de renforcer les digues autour de nos villages inondés. Ce qui se fait au village Maham avec la digue est un exemple de ce nous souhaitons. Cette action pourra résister au moins dix ans. Il faudrait que les diguettes s...

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