Désarmement, démobilisation et réintégration : le système va s’améliorer

Le Cameroun veut aller plus loin dans son programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants des groupes armés. D’où le lancement de l’élaboration d’une stratégie nationale qui servira de boussole aux différentes interventions menées dans les régions en crise (Nord-Ouest, Sud-Ouest et Extrême-Nord). Le projet est porté par le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR). Lequel bénéficie de l’appui de l’Union africaine. Hier, 9 décembre à Yaoundé, s’est ainsi ouvert un atelier dont l’objectif est de consolider les propositions formulées par diverses administrations qui prennent part au projet. Notamment les forces de défense et de sécurité, le ministère de la Santé publique, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, les départements ministériels en charge de l’éducation, etc. Les idées avaient été consignées lors d’une précédente rencontre organisée au mois de novembre dernier. 
Cette fois-ci, pendant deux jours, il sera question d’examiner point après point les différents éléments qui apparaissent dans le document. Les participants ont travaillé dans ce sens en petits groupes, en présence du coordonnateur national du Comité national, Fai Yengo Francis. L’idée étant de faire une évaluation au plan global, puisque la stratégie fixe essentiellement les grandes lignes de l’action à mener. Pour sa mise en œuvre concrète, un protocole sera élaboré plus tard afin de prendre en compte les spécificités de chaque zone et de définir les interventions appropriées. Après son adoption, la stratégie élaborée sera remise au gouvernement. Celle-ci permettra au Cameroun d’être plus efficace en matière de DDR. Elle vise aussi un alignement des différentes initiatives avec les standards internationaux, notamment ceux l’Union africaine et d’...