Les partisans du « oui » sont sortis vainqueurs du référendum constitutionnel de dimanche dernier.
Le « oui » l’a emporté avec 51,3% des suffrages dimanche. Ce résultat signifie que le président Recep Tayyip Erdogan peut mettre en place les réformes qu’il envisage depuis quelque temps déjà. Le président Erdogan aura désormais plus de pouvoirs avec cette réforme de la Constitution. Elle consacre notamment la disparition du poste de Premier ministre et le président pourra décréter l’état d’urgence s’il le juge nécessaire et gouverner par décret. Le président pourra également intervenir dans le domaine judiciaire. En outre dimanche soir, Recep Tayyip Erdogan a évoqué la possibilité d’un nouveau référendum pour le rétablissement de la peine de mort cette fois, une mesure pour laquelle il incline pour combattre le terrorisme dont est régulièrement victime son pays. Cette situation ne semble pourtant pas lui attirer que des amis. Sur le plan interne, le Parti démocratique des peuples (HDP), le parti pro-kurde conteste les résultats, même si le Haut-Conseil électoral turc a confirmé la victoire du « oui ». Mais l'opposition turque n’a que très peu de moyens pour inverser la tendance favorable au président Erdogan. Elle peut tout au moins compter sur les positions extérieures qui n’ont que très peu d’effets sur le pouvoir d’Ankara. Les Européens l’ont très bien compris. Ainsi, loin de remettre en cause le résultat du référendum, ils ont simplement recommandé au président Erdogan de rechercher le cons...
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