Gare aux « fake news »

Pratique ancienne, les canulars affichent ces dernières années une vigueur nouvelle du fait des réseaux sociaux.

Quel est le lien entre le projet de la candidate à la présidentielle française, Marine Le Pen, d’entourer la France d’un mur payé par l’Algérie et le projet de coup d’Etat planifié par Barack Obama avec le soutien des communistes chinois ? Ou encore entre l’obligation pour les Erythréens d’avoir deux épouses sous peine de prison et les nombreuses citations attribuées au président zimbabwéen Robert Mugabe ? Ce sont des « fake news » ou intox, des canulars diffusés sur les réseaux sociaux ou disponibles dans des sites web référencés par Google. Et les exemples de ce genre sont légion sur le web. Des informations fausses délibérément véhiculées avec l’intention de dérouter les internautes, les amuser ou pour susciter des clicks sur des pages avec des retombées pécuniaires. Une pratique aussi vieille que l’histoire de l’humanité, mais qui a pris une autre tournure avec l’essor des réseaux sociaux.
De plus en plus, la riposte s’organise dans la médiasphère. Facebook, Google et plusieurs médias français se sont récemment alliés pour barrer la voie à la désinformation en ligne. Le moteur de recherche a lancé en février en France le site CrossCheck qui permettra à plusieurs rédactions partenaires de collaborer pour identifier et s’assurer de la vé...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie