Charlotte Dipanda à l’Olympia: succès retentissant !

Salle pleine, voix divines, chorégraphies bien trouvées, musiciens au top, invités de marque. Une première réussie dans le mythique music-hall de Paris.

A chaque parole, chaque refrain, Charlotte Dipanda savoure l’instant présent. Après trois albums, sa jeune carrière prend cette nuit du 10 septembre 2016, une sacrée secousse. Elle est en tête d’affiche à l’Olympia Bruno Coquatrix de Paris, temple international de la culture, de la facétie, du rêve. Comme cette petite figurine au centre d’une boîte à musique qui tournicote lorsqu’on active la manivelle, la chanteuse camerounaise apparaît à la lumière des projecteurs, devant une salle comble. Oui, elle a tenu son pari et chante à guichets fermés.  
Symbole fort, Guy Nsangue Akwa, bassiste de génie, par la magie de son instrument, introduit le spectacle avec classe. La mise en bouche est consommée et Charlotte peut se lancer avec « Mouanyang ». Sa voix, plus angélique que jamais, se pose avec naturel sur les notes de musiciens au sommet de leur art : Julien Pestre (chef d’orchestre) et Colin Laroche de Feline à la guitare, Jean Alain Hohy à la basse, William Ombe (batteur), Ze Luis Nascimento (percussions), Alexandre Millet (claviers), Valentine Duteil, Clément Janinet, Aurélien Guyot et Boris Lamerand (violons et violoncelle). 
Pour son grand soir à l’Olympia, on découvre une nouvelle Charlotte. C’est qu’elle a du bagou. Voilà qu’elle tchatche avec le public. Spectacle interactif, pour ces hommes et femmes qui reprennent en chœur les paroles des morceaux interprétés. « Ndolo Bukatè » sera d’ailleurs quasiment chanté par les spectateurs. « Vous m’impressionnez », reconnaît-elle, émue. Les mélodies ne sont pas le seul fort de Dipanda. La danse aussi. Sur trois chansons aux chorégraphies extirpées de l’univers burlesque de Merlin Nyakam : « Kénè So », « Toma Me » et « Eyaya », Charlotte D. se déhanche, démontrant qu’elle n’a pas seulement une belle voix. Elle peut aussi bouger. L’Olympia, ça vous change une femme. 
Des invités généreux
Quand le rideau se lève à 20h (19h au Cameroun), la première à se jeter à l’eau, c’est la Congolaise Malaïka Lokua fille de son père. Elle sert trois chansons sans soulever les foules. Mais à sa suite, Sanzy Viany, en 20 minutes et avec le même nombre de titres a fait de cette première partie du spectacle, un « Spectacle » grandeur-nature. De la puissance, de l’énergie, de la brillance. Au final ? Un public fourni d’originaires du Littoral Cameroun et d’occidentaux qui se met à bredouiller de l’Eton ! Salve d’applaudissements pour la jeune chanteuse. Elle le mérite bien. Sanzy Viany claque sur cette scène de l’Olympia, tel un rayon de soleil. On vous a dit que son prénom signifiait « soleil » ? Oui. Pas de secret. 
Au cœur du concert, alors que la température (musicale, cela s’entend) atteint des pics, Kareyce Fotso fait son entrée, pour une reprise en gomalah de « Coucou », un des classiques de Charlotte Dipanda. Kareyce a prévenu : cette nuit, le...

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