Rodrigue Deuboue: « Nous pouvons jouer les premiers rôles en Afrique »

Arbitre international, membre de la commission beach-volleyball à la Fécavolley.

Après le tournoi de beach-volley de Douala, quelle va être la prochaine étape ?
Le gros bénéfice de ce tournoi c’est qu’après la compétition, le terrain implanté au club Camtel de Bepanda va rester. On l’a aménagé en quelques jours et c’est ça la beauté du beach-volleyball. On n’a pas besoin de construire un gymnase, il faut juste un espace ouvert et du sable, et puis on coule des poteaux. Après ceci, il y aura ce stade qui va rester et c’est tout ce dont on a besoin pour jouer. Nous essayons d’encourager les gens à continuer à jouer après nous. Et au niveau de l’organisation, on discute avec la Fédération, la ligue et autres. Personnellement, mon objectif c’est qu’au Cameroun, chaque mois, quelque part, il y ait un évènement comme celui-ci. Si on le fait sur douze mois, ça va vraiment contribuer à recréer cet engouement-là.
Cela suffira-t-il pour structurer la discipline ?
Le beach-volleyball fait partie intégrante de la Fédération de volley. Ce n’est pas seulement au Cameroun. Au niveau international, c’est la même chose. Pour mieux structurer la discipline, il faut des joueurs et des gens qui savent quoi faire. Nous, nous savons quoi faire, c’est pour ça qu’on vient mettre notre expérience, notre savoir-faire à la disposition des locaux. On a aujourd’hui une commission de beach-volleyball au Cameroun, bien que pour s’arrimer aux standards et être efficaces, on doit passer à un statut de département avec un certain pouvoir exécutif au sein de la Fédération. Pour qu’il y ait des tournois, il faut l’espace, les joueurs, les a...

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