Dans le vif de la 71e Assemblée générale des Nations unies

Le débat général ouvert mardi à New York en présence du président de la République, Paul Biya.

Au milieu de ses pairs des pays-membres de l’Organisation des Nations unies, le président de la République a pris part mardi matin à New York, à la séance plénière d’ouverture du débat général de la 71e Assemblée générale de l’ONU. Paul Biya, arrivé au siège de l’organisation mondiale en compagnie de son épouse, Chantal Biya, a ainsi entamé une journée chargée, dont l’épilogue a été la réception offerte par le couple présidentiel américain en l’honneur des chefs d’Etat et de gouvernement et leurs conjointes. Ce rendez-vous traditionnel, en marge de l’Assemblée générale, est une occasion supplémentaire pour les leaders du monde, d’échanger en toute convivialité sur les grandes préoccupations communes de l’heure à travers la planète. Paul et Chantal Biya y ont pris une part effective, comme à chacune de leur participation à l’AG.
Mais avant cette fin de journée conviviale, c’est au bâtiment de l’Assemblée générale que tout a commencé. La séance plénière, historique à plus d’un titre, a vu les adieux officiels de deux grandes personnalités. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, et Barack Obama, le président des Etats-Unis d’Amérique s’y sont, en effet, exprimés pour la dernière fois en leurs qualités respectives. 
Le premier a livré une espèce de discours-testament, au moment où il s’apprête à quitter ses fonctions de secrétaire général au terme de deux mandats fort remplis. Elu en 2006, le Sud-coréen s’en va en décembre prochain. Il avait été réélu en 2011. Son intervention mardi à l’ouverture des travaux allait, par conséquent, revêtir les allures d’un au revoir, mieux, d’une présentation de l’héritage légué à son successeur. Tirant les leçons de ses deux mandats et au regard de l’actualité, Ban Ki-moon a formellement appelé le président de la 71e Assemblée générale, Peter Thomson, et aussi le prochain secrétaire général à favoriser une mutation profonde du système de prise de décision au sein de l’organisation. Allusion à peine voilée à la réforme du Conseil de sécurité, qui selon Ban Ki-moon a besoin de « nouveaux niveaux de solidarité ». Pour lui, la difficulté à trouver un consensus au sein du Conseil de sécurité constitue un « risque » pour l’organisation, qui a cruellement besoin d’équité et d’efficacité. L’orateur estime que plusieurs blocages persistent, « au nom du consensus », parce que qu’il reste possible qu’un seul pays puisse bloquer une action. Cela « est-il juste ? » demande Ban Ki-moon à l’Assemblée générale ? Avant d’esquisser lui-même une réponse : « I...

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