Sur les traces d’une enseignante « bleue »

Samari Kah Bambot  n’est pas sortie d’une Ecole normale. Mais sa carrière promet.

On s’avance vers la petite pause de la matinée. Il est bientôt 11h ce lundi de rentrée scolaire. Dans la classe de Form III au Golden Bilingual School, un collège privé situé à Nkolmesseng (Yaoundé), la voix imposante de l’enseignante capte l’attention de sa quarantaine d’élèves. Samari Kah Bambot fait son premier cours de literature . C’est aussi son baptême du feu dans le métier qu’elle a embrassé.
Le cours porte sur les généralités de la literature : la définition, les différents genres, les exemples, etc. Les deux tableaux fixés sur le mur sont remplis d’écritures au fur et à mesure que le cours avance. Mais l’enseignante prie ses élèves de suivre d’abord les explications. En fait, sa stratégie est d’amener les apprenants à participer à l’élaboration des éléments à retenir. « What is the literature? » : Silence radio. Et l’enseignante reformuler de la question en demandant les exemples d’ouvrages de littérature que ses élèves connaissent. Alors, se délient les langues. A partir de ces exemples, les enfants proposent des définitions que l’enseignante corrige et couche sur le tableau. Sur le tableau, sont aussi notés aussi notés les différents genres de  littérature  : Prose, Poetry, Drama.
Autre question de l’enseignante : A quoi sert la  littérature ?  Cette fois-ci, plusieurs doigts levés expriment l’enthousiasme à répondre. « Eduquer et divertir ». La réponse, concise et précise, mérite une salve d&rsqu...

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