Minproff-Unicef: coalition contre le mariage des enfants

C’est ce qui ressort de la présentation hier, de l’étude sur les normes sociales en rapport avec les pratiques culturelles envers les filles et le mariage d’enfants.

Le Secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Moussa Aoudou, a présidé hier, la présentation de l’étude sur les normes sociales en rapport avec les pratiques culturelles envers les filles et le mariage d’enfants.

Menée en partenariat avec l’Unicef, essentiellement dans les régions de l’Exrême-Nord et de l’Est Cameroun où la pratique est accentuée, ladite étude a pour vocation de faire l’état des lieux dans ces grands foyers d’une pratique contraire à la juridiction nationale. Quatre groupes ont ainsi été ciblés : Mafa, Maka, Mousgoum, Bororo.

Pour Moussa Aoudou, le mariage d’enfants est une réalité. Aussi bien pour les garçons que les filles. Cette norme sociale, « propre à certaines communautés est enracinée dans la discrimination entre les sexes, en même temps qu’elle est une stratégie de survie économique ».

Et le Cameroun est l’un des pays dont le taux de mariage d’enfants reste élevé. Pour lutter contre le phénomène, il est prévu des sessions de plaidoyer en direction des parlementaires, autorités administratives et leade...