Gouvernement: l’exigence de solidarité

Al’aune du remaniement ministériel du 4 janvier dernier, le chef de l’Etat, devant l’équipe Dion Ngute réunie, a tenu à réaffirmer sa détermination à combattre sans relâche la pauvreté et le sous-développement. En soulignant à grands traits l’importance capitale du septennat qu’il vient d’amorcer suite à sa brillante réélection d’octobre 2018. On se rappelle que le président Paul Biya a placé le curseur de son action pour le Cameroun sur l’émergence à l’horizon 2035, sur une amélioration à terme des conditions de vie de ses concitoyens.

Ce qui passe notamment par une accélération de la croissance économique adossée sur une modernisation de l’agriculture, une plus grande maîtrise de l’offre énergétique, un accroissement substantiel des infrastructures de communication. Etant entendu que ces éléments fondateurs dépendent de certains facteurs-clés de progrès social tels que l’extension de l’accès à un système éducatif de qualité, mais aussi aux soins de santé, à l’eau potable et à d’autres commodités à travers le triangle national.

Il convient de relever qu’en dépit d’un environnement économique international défavorable et d’un contexte sécuritaire handicapant ces dernières années au plan national, d’importants progrès ont été enregistrés dans ces différents domaines de la vie nationale. Il n’en demeure pas moins cependant que beaucoup reste à faire en termes d’amélioration du quotidien des Camerounais, en ville comme dans l’arrière-pays.

D’où l’image fort expressive convoquée par le président de la République, il y a peu, devant ceux qu’il considère à juste titre comme des « acteurs essentiels » de ce qui doit être impérativement un bond en avant dans l’optique d’atteindre le rivage ensoleillé de la prospérité pour tous. Pour y parvenir, y aurait-il approche plus appropriée que la solidarité gouvernementale ?

En tout état de cause, c’est la voie prescrite par le président Paul Biya en vue d’aller au plus près des attentes des populations qui lui ont renouvelé leur confiance et dont il tient son mandat à la tête du pays. « Pour être efficaces, il sera utile d’observer, plus que par le passé, une parfaite solidarité gouvernementale », a- t-il énoncé.

Et d’ajouter, concernant la solidarité gouvernementale : « La plupart de nos projets nécessitent l’intervention de plusieurs départements ministériels, il convient donc qu’une coordination optimale soit assurée ». En d’autres termes, aucune place ne devrait être laissée ni aux conflits ni aux actions isolées à des fins égoïstes. A ses compatriotes, le chef de l’Et...