communication en temps de crise : les hommes de médias outillés

Ils ont été édifiés par des confrères de la Radio internationale BBC au cours d’un atelier de renforcement des capacités hier à Yaoundé.

En situation de crise humanitaire, les populations ont autant besoin de nourriture, d’eau, de médicaments ou d’abris, que d’accéder à l’information utile. Car une bonne information peut sauver des vies. Mais le problème ici est double : quel est le type d’information qu’il faut donner et à qui faut-il la donner ? Cette problématique a meublé les échanges au cours de l’atelier de formation ouvert hier à Yaoundé  par  Jean Urbain Zoa, secrétaire général de la Croix-rouge camerounaise. Au cours de ces travaux qui portaient précisément sur le thème : « L’utilisation des médias en appui des populations affectées par les urgences humanitaires », les facilitateurs, Jacqueline Dalton, spécialiste en communication humanitaire avec BBC Média action et Nicholas Miles, senior journaliste à BBC News ont invité les professionnels des médias à donner l’information « lifeline», c’est-à-dire l’information utile. Pour cela, il faut au préalable déterminer son destinataire qui n’est personne d’autre que la population affectée. Les facilitateurs ont convenu de la nécessité qu’il y a à communiquer pour ces populations, et non sur elles. Dès lors, « les médias humanitaires doivent indéniablement faire montre de neutralité, d’objectivité, d’impartialité. Pour manifester ces qualités, ils doivent se détacher de toutes préoccupations politiques », a insisté Jacqueline Dalton.
D’autre part, pour atteindre efficacement ces populations en détresse, il faut également savoir op&eac...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie