Footballeuses: petit à petit…

La discipline grandit en notoriété malgré la mauvaise organisation et les préjugés qui demeurent.

S’il y a quelqu’un qui doit danser la sarabande dans sa tombe et jubiler comme un petit gamin en cette veille de coupe d’Afrique des nations de football féminin, c’est un certain Louis Atangana de Gonzague. L’arbitre camerounais passait pour un fou, dans les années 80, quand il a décidé de monter une équipe de filles. De combien de moqueries, de rebuffades a-t-il été victime ? Des filles qui courent derrière un ballon au lieu d’être à la cuisine ? Impensable. Mais lui, il y croyait. Il croyait dur comme fer à l’avenir du football féminin. Et les faits aujourd’hui lui donnent raison. Ainsi qu’à ces autres mécènes, Samuel Tchoupé, Félicité Emboumbou, etc., qui comme lui se sont totalement ruinés dans leur « utopie ». Mais grâce à eux, Christine Toua, Yvonne et Mireille Mballa, Henriette Nzepang, Rita Djob, Regine Mvoue, Juliette Abbe Enama, Mike Ndoumou et des centaines d’autres ont eu la chance de vivre leur rêve malgré les difficultés.
Demain 19 novembre 2016, les Camerounaises seront de la fête au coup d’envoi de la CAN. Depuis quelques années et avec les résultats probants des sélections nationales féminines, cette catégorie a pris une autre envergure. Voir plus de 20 000 supporters au stade Omnisports de Yaoundé pour un match amical des Lionnes indomptables était inimaginable il y a quelques décennies. Ce n’est plus le cas désormais. Aujourd’hui, Enganamouit, Aboudi et autres Manie ont la chance de bâtir des carrières dans des...

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