Du bon usage de la liberté

Quelques jours après la signature par le président de la République du décret portant commutation et remise de peines, ils sont des centaines à bénéficient des effets dudit texte. De nombreuses personnes hument donc à nouveau l’air de la liberté, bien avant la fin de la période prévue. Pour le seul cas de la Prison centrale de Kondengui à Yaoundé, ce sont 355 personnes qui ont été libérées depuis vendredi dernier. Et cela n’est pas près de s’arrêter, selon les informations communiquées par le procureur général près la Cour d’appel du Centre qui supervise les opérations d’exécution du décret présidentiel au niveau de cette région. S’agissant de Douala, ils sont plus de 600 à avoir déjà quitté le pénitencier de New-Bell. On ne peut que saluer la mesure prise par le chef de l’Etat d’alléger les souffrances de ces compatriotes et surtout de décongestionner le milieu carcéral en pleine crise de coronavirus. Un milieu qui, comme on le sait, est un espace de privation de libertés pour toutes les personnes qui se sont mises en délicatesse avec la loi. Heureux donc ceux qui depuis vendredi dernier, peuvent regagner leurs familles grâce à cet autre geste d’humanisme du président de la République. Il est donc clair que personne ne saurait se plaire en vivant dans cet univers. Comme le disent les spécialistes, il peut être facile d’y entrer, mais parfois difficile d’en ressortir. Dans le contexte de crise sanitaire que nous visons, une opportunité de rachat est donc offerte à des milliers de Camerounais de réintégrer la société.
Les faits malheureusement donnent souvent à voir que de nombreuses personnes, à peine sorties de cet univers, n’hésitent pas à commettre de nouvelles infractions à la loi qui les renvoient très rapidement dans ces endroits. Ceci sous des prétextes divers. On se remet à perpétrer les mêmes actes délictueux qui ont conduit à la condamnation pa...

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