Proposition de la CEDEAO : l’opposition malienne dit non

Le départ d’Ibrahim Boubacar Keita toujours réclamé par le mouvement de contestation, avec une forte probabilité de reprise des manifestations populaires.

Lundi dernier, au terme du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO, six ministres ont été nommés pour négocier un gouvernement d’union nationale devant intégrer les membres du M5-RFP, le mouvement qui mène les contestations et ceux de la société civile.  Il est coiffé par l’actuel Premier ministre, Boubou Cissé. C’était la première mise en exécution d’un volet des recommandations issues des travaux des chefs d’Etats réunis par visioconférence lundi dernier. Sauf que l’opposition a rejeté tout en bloc. Dans un communiqué du M5-RFP, signé par un de ses dirigeants, Choguel Maïga et publié hier après-midi, elle motive son rejet en soutenant que les propositions ne « correspondent en rien aux espoirs et aux aspirations du peuple malien, et de plus, elles violent les lois et la Constitution du Mali que le Mouvement respecte ». Le M5-RFP reste figé sur sa position : la démission du président de la République Ibrahim Boubacar Keita.
Le communiqué de l’opposition réitère la « détermination à poursuivre le combat pour sauver le Mali… ». Cependant certains de ses membres se montrent plus conciliants et affirment sous cape que si des portefeuilles ministériels importants leur étaient confiés, ils mettraient de l’eau dans leur vin. 
Toutefois, le cabinet restreint continue ses tractations. Il est composé de quatre civils et deux militaires. La diplomatie a été confiée à Tiébilé Dramé tandis que le général Ibrahima Dahirou Dembélé gère la Défense. Ces deux personnalités ont fait partie du gouvernement précédent. Elles avaient rendu leurs tabliers après les législatives contes...

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