Marché central: la taxe qui divise

Liée au dépotage des containers, elle est à l’origine d’un malaise persistant.

Marché central de Douala, un jour ordinaire. Dès les premières heures de la matinée, le site est déjà occupé par une multitude d’activités. Vente de vêtements,  produits alimentaires, médicaments etc. Se frayer un chemin entre les voitures, les motos-taxis et les camions bruyants n’est pas facile. Dans tout ce brouhaha, il faut s’accommoder aussi d’une hyper activité de dépotage sur la voie publique.
Et ce dépotage est justement à l’origine d’un malaise persistant dans cet espace commercial. Les transitaires et la Communauté urbaine de Douala semblent en désaccord en ce qui concerne les taxes applicables. Pour quelques transitaires rencontrés, lesdites taxes  pèsent lourd. « Il n’y a pas d’espace aménagé pour décharger les camions. Bien plus, l’autorité compétente, en 2010, avait demandé de surseoir à cette taxe pour éviter des remous », explique un transporteur.
De quoi s’agit-il ? Le dépotage est une activité qui consiste à déposer les containers de marchandises sur l’emprise publique en attendant qu’elles soient récupérées par leur propriétaire. Ceci implique des taxes comme l’Otvp (occupation temporaire de la voie publique), etc. D’après le délégué du gouvernement auprès de la Cud, Fritz Ntonè Ntonè, à Akwa, par exemple, de nombreux magasins pratiquent le dépotage. C’est dire que c’est une activité bien répertoriée. Tous ceux qui dépotent ainsi s’acquittent donc de  leurs taxes.
Si tout se passe bien sur le Boulevard Ahmadou Ahidjo, pourquoi des remous au Marché central de Douala ? Le délégué du gouvernement auprès de la Cud ...

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