Un palliatif salutaire

Depuis plusieurs semaines, les trois régions septentrionales sont en proie à d’importantes perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique. Le rationnement que subissent les populations  est, de certains avis, très préoccupant.  A l’origine de cette situation déplorable, la faible pluviométrie enregistrée cette année dans cette partie du pays ayant entraîné un faible taux de remplissage du barrage de Lagdo (à peine 25% contre 105% à la fin des pluies en 2019). En effet, l’année dernière, les réservoirs avaient accumulé 4 570 millions de m3 mais, cette année on en est à seulement  2 379 millions de m3. Par ailleurs, on pointe davantage un doigt accusateur sur la vétusté des équipements de cet ouvrage frappé par l’usure du temps. Ce barrage, permettant d’alimenter les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-nord, d’une capacité installée de 72 MW d’énergie, ne peut en produire que 25 MW à ce jour, alors que les besoins dans le réseau interconnecté Nord  (RIN) sont estimés à plus de 100 MW. 
Le démantèlement de la centrale thermique d’Ahala (Yaoundé) pour apporter un renfort au RIN (12 MW à Garoua et 8 MW à Ngaoundéré) est donc une solution palliative à saluer. Grâce à cette initiative du gouvernement, en partenariat avec le concessionnaire du service publ...

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