Economies de la zone Cemac: Stagnation en vue

Cette prévision qui concerne le deuxième trimestre 2021 est faite par les chefs d’entreprise dans un test de conjoncture publié par la Beac.

Les effets néfastes de la pandémie de Covid-19 continuent de se répandre sur l’économie de la sous-région Afrique centrale. Le deuxième trimestre de l’année 2021 n’en sera pas épargné, puisqu’il sera caractérisé par une stagnation de l’activité économique. Notamment du fait de la dégradation de la situation sanitaire au premier trimestre 2021. C’est du moins ce que projettent les chefs d’entreprise dans un récent test de conjoncture réalisé et publié par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Il ressort néanmoins de ce document que cette stagnation devrait être plus vigoureuse qu’au deuxième trimestre 2020. Même si l’activité économique éprouverait des difficultés à retrouver une croissance soutenue au premier semestre 2021.

Agriculture, élevage, sylviculture, pêche 

Globalement, le secteur de l’agriculture connaîtra une légère hausse du fait de la bonne tenue des cultures vivrières et de certaines cultures de rente comme le coton, la banane et le caoutchouc, explique la Beac. Dans le domaine de l’élevage, l’on envisage une relative stabilité entretenue par « la bonne tenue du cheptel tchadien, dont le dynamisme viendrait contrebalancer des perspectives moroses anticipées au Cameroun, en République Centrafricaine et en Guinée équatoriale ». Toutefois, la situation sécuritaire, la rareté de certains intrants et produits phytosanitaires et la dégradation des pâturages devraient entraver l’activité des éleveurs, renseigne la Beac. En ce qui concerne la sylviculture et l’exploitation forestière, les perspectives s’annoncent globalement favorables pour le deuxième trimestre 2021. Dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, les perspectives s’annoncent défavorables consécutivement à la rareté des investissements publics.

Industrie extractive

Le secteur de l’industrie extractive va également afficher une certaine stabilité, résultant de la dynamique des cours mondiaux du pétrole brut. Même si en Guinée équatoriale, l’activité s’annonce plutôt sous de mauvais auspices, suite à la baisse de la production des puits de pétrole. Dans les secteurs tels que le gaz, l’extraction des diamants et autres activités minières, les données publiées par la Beac augurent des lendemains meilleurs, parce que l’activité gazière dans la sous-région devrait progresser favorablement, boostée par la mise en service du pipeline d’exportation du gaz d’Alen vers le complexe pétrolier ALBA en Guinée équatoriale.

Activités de fabrication

Le deuxième trimestre 202...

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