Lutte contre les maladies du manioc : les acteurs édifiés

Un système de surveillance comme riposte a été présenté au cours d’un atelier mardi dernier à Yaoundé.

Le manioc, troisième plus grande source de glucides pour l’alimentation humaine est devenu une culture de subsistance et de rente pour les producteurs. Cette culture s’est imposée comme une culture stratégique pour la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté. Mais, il se trouve que cet aliment est menacé par plusieurs maladies plus ou moins dangereuses. En dehors des mycoses et bactérioses, jugées comme des maladies mineures, il y a la mosaïque africaine du manioc et la striure brune du manioc plus nocives et malheureusement peu connue par les acteurs de la filière. Pourtant, certaine dernière constitue la première contrainte de production pouvant entraîner entre 40 et 70% de perte de rendements. Afin d’éviter que cette maladie sévissant pour le moment en Afrique de l’Est progresse en Afrique centrale, un atelier de présentation du Plan d’action en vue d’atténuer les menaces de maladies virales sur le manioc au Cameroun du projet épidémiologie virale en Afrique centrale et occidentale pour la sécurité alimentaire (Wave) s’est tenu mardi dernier à Yaoundé. Présidé par le directeur général de l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad), Noé Woin, il a été question d’édifier les différents acteurs sur la probable progression de cette maladie en Afrique centrale notamment au Cameroun. Selon le DG, il est question de renforcer la capacité du pays à améliorer la surveillance des virus du manioc po...

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