Une hospitalité à encorager

Ils sont aujourd’hui des millions de personnes à travers le monde qui vivent la triste condition de réfugié dans des pays d’accueil. Une condition que ces hommes et femmes n’ont pas choisi. Il s’agit simplement de la conséquence de conditions sécuritaires précaires dans nos pays qui les poussent ainsi à aller chercher un mieux vivre ailleurs. S’exprimant à New-York le 20 septembre 2016 lors du Sommet des dirigeants sur les réfugiés, qui se tenait en marge des travaux de la 71e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République, Paul Biya, n’avait pas manqué de rappeler à ses pairs que « la question des réfugiés, nous le savons tous, est l’un des défis majeurs de notre siècle ». Il en avait alors profité pour lancer un appel « pour un soutien accru de la communauté internationale aux pays qui, comme le Cameroun, ont accueilli des centaines de milliers de réfugiés sur leur territoire ». La visite qu’effectue en ce moment au Cameroun, l’adjoint chargé des Opérations auprès du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) vient rappeler combien le problème de ces personnes contraintes de vivre hors de leur territoire reste d’actualité. Le Cameroun, à travers différents camps répartis sur son territoire, accueille aujourd’hui près de 500 000 réfugiés, venant principalement du Nigeria et de la République centrafricaine.
Malgré les difficultés conjoncturelles actuelles, dont celles liées à la rareté des ressources financières, en raison de la pandémie du coronavirus, le pays a conservé sa tradition d’hospitalité. Que ce soit dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord ou ailleurs sur le territoire national, ces hommes et femmes n’éprouvent aucune difficulté aujourd’hui à vivre dans leur nouveau milieu d’accueil. A Garoua-Boulaï, à l...

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