Sites de la CAN TotalEnergies Cameroun 2021 : le SGPR sur le terrain

Depuis samedi dernier, Ferdinand Ngoh Ngoh, dépêché par le chef de l’Etat, conduit une importante mission d’information sur les infrastructures prévues pour la compétition qui démarre dans moins de trois mois.

Journée marathon. Difficile de trouver mieux pour qualifier la première étape de la visite d’information sur les sites de la Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies Cameroun 2021. Visite instruite, à moins de trois mois du coup d’envoi de la compétition, expressément par le chef de l’Etat. Envoyé spécial et représentant personnel du président Paul Biya, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République est sur le terrain pour « s’assurer que ces infrastructures répondent au cahier de charges de la Caf afin de rendre fidèlement compte au président de la République de la situation réelle ». Samedi 16 octobre donc, et une partie de la matinée d’hier, l’importante délégation conduite par Ferdinand Ngoh Ngoh a passé en revue les infrastructures réalisées pour la compétition. Avec à ses côtés le ministre chargé de Mission à la présidence de la République, Philippe Mbarga Mboa, le ministre des Sports et de l’Education physique, par ailleurs président du COCAN, Narcisse Mouelle Kombi, d’anciennes gloires du football camerounais à l’instar de Roger Milla, Samuel Eto’o, Joseph Antoine Bell, Mbida Arantès, Patrick Mboma, etc. Mais aussi El Hadj Diouf, ex-gloire du foot au Sénégal, des responsables de la Fecafoot et des médias de la presse internationale et nationale.  Ainsi que quelques invités spéciaux.
Du beau monde donc qui avait, pour la plupart, laissé tomber la veste pour des survêtements et des baskets pour la première étape du périple sur le site de Douala. D’ailleurs, Ferdinand Ngoh Ngoh a plusieurs fois insisté sur l’aspect convivial de cette tournée, n’hésitant pas par exemple à défier El Hadj Diouf ou à mettre un but au gouverneur de la région du Littoral, président du Comité de site de Douala, Samuel Ivaha Diboua. Au stade de Japoma, la conférence de presse improvisée dans la salle de presse a aussi été l'occasion de moments de fous rires, de fraternité et de témoignages poignants des anciennes gloires, particulièrement impressionnées par l’infrastructure qui accueillera les matchs de la poule E. "Je ne vois pas quel pays osera désormais parler au Cameroun", lancera Roger Milla, particulièrement ému de recevoir la délégation dans son village. L'occasion faisant le larron, l'attaquant des Lions posera une doléance à l'endroit du chef de l'Etat, par le biais du SGPR : que le stade de Japoma porte son nom avant le début du tournoi. Le message sera transmis. 
Mais au-delà de cet esprit bon enfant, personne n’a perdu de vue le but de cette tournée : s’assurer que les infrastructures sont prêtes à accueillir nos hôtes du 9 janvier au 6 février 2022. Les membres de la délégation eux, sont là pour en témoigner aux yeux du monde entier et répercuter l’information au sein de l’opinion nationale et internationale en toute impartialité. Surtout dans un contexte où la désinformation avait fait son nid, nourrissant toutes sortes de théories. Pourtant, au-delà de la quantité, c’est bien la qualité de ce qui est offert qui est à saluer. « Nous aurions rêvé jouer sur des pelouses comme ça même si nous ne regrettons rien. Je suis certain que je pouvais tacler un adversaire d’un bout à l’autre du stade. Merci sincèrement au chef de l'Etat pour ce cadeau inestimable », s’est ému l’ancien défenseur Ndip Akem. Et Rigobert Song de renchérir : « nos footballeurs aujourd’hui ne connaissent pas la chance qu’ils ont de disposer de stades comme ça. Ce n’était pas le cas à notre époque ».
Pari réussi à Douala
 Il faut dire que le Cameroun a tenté un pari plutôt osé en misant sur la construction tous azimuts d’infrastructures modernes. Et ce, au prix d’énormes sacrifices consentis par la Nation entière.  Et le pari est déjà réussi. «...

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