Le bien-être d’abord… pour de bons résultats

Un employé qui exige une chaise ergonomique, un climatiseur ou des murs insonorisés. Cela peut paraître capricieux ou exagéré, pour des personnes qui ne sont pas imprégnées de ce que les conditions et l’environnement au travail déterminent les résultats obtenus. Les assises régulièrement organisées par les pouvoirs publics sur le sujet de la santé et de la sécurité au travail démontrent à suffisance que le bien-être du travailleur n’est pas une vaine préoccupation. D’ailleurs, la constitution de l’Organisation internationale du travail (OIT) établit le principe selon lequel les travailleurs doivent être protégés contre les maladies en général ou les maladies professionnelles et les accidents qui résultent de leur travail. Pourtant, cela n’est pas une réalité pour des millions de travailleurs. 
D’après les estimations mondiales les plus récentes dont dispose le Bureau international du travail (BIT), 2,78 millions de décès d’origine professionnelle, dont 2,4 millions sont liés à des maladies professionnelles, décès enregistrés chaque année. Outre l’immense souffrance que cela représente pour les travailleurs et leurs familles, les coûts économiques associés sont colossaux pour les entreprises, les pays et le monde. Les pertes liées aux indemnisations, aux jours de travail perdus, aux interruptions de la production, aux formations et aux reconversions, ainsi qu’aux dépenses de santé, représentent environ 3,94% du PIB. Pour les employeurs, cela signifie des retraites anticipées coûteuses, la perte de personnels qualifiés, l’absentéisme et des primes d’assurance élevées. 
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